Une vie de princesse.

Publié le par Shinka

"Et elle faisait voler sa robe flaboyante dans une valse tourbillonante"
"Et elle faisait voler sa robe flaboyante dans une valse tourbillonante"

Ces vacances d'avril, j'ai eu la possibilité de visiter 3 des châteaux de la Loire : Chambord, Amboise et Chenonceau. Ces châteaux sont tout simplement magnifiques, d'une architecture unique, à l'histoire riche et passionnante.

Mais un détail a attiré toute mon attention : trois jeunes filles visitaient le château - comme tout le monde me diriez-vous - mais elle étaient déguisées. Elles étaient toutes les trois vêtues de belles robes représentatives de l'époque Renaissance. C'était absolument époustouflant. Tous les touristes étaient amusés, intrigués ou fascinés, et j'aurai aimé pouvoir leur demander à la fin de la journée combien de personnes les avaient prises en photo. Quand je les voyait déambuler dans les longs couloirs du château de Chenonceau, j'ai repensé à ce rêve dont parlent une majorité des petites filles, lorsqu'elles regardent des Disneys en rêvant.

"Plus tard, moi aussi je serai une princesse !"

Alors je vous demanderai d'oublier le fait que les petites filles sont "conditionnées" pour rêver à une vie de princesse. Concentrons-nous sur ce rêve ; et vous aussi, messieurs qui, enfants, avez rêvé d'une vie de princ(ess)e.

On a tous, un jour dans sa vie, rêvé d'une vie oisive dans un magnifique château, en nous demandant comment ç'aurait été de vivre en tant que noble aristocrate. Quand on rentre dans des châteaux tels que ceux de la Loire, on replonge en enfance, on replonge dans nos rêves d'enfant, dans nos souvenirs. Je me suis revue à 8 ans, devant la télé, en jupe blanche et tee-shirt rose, regarder avec envie les princesses qui défilaient dans le dessin animé, rêver au prince charmant, rêver, tout simplement.

Ces trois filles réalisaient un rêve que beaucoup d'enfants ont eu, et que beaucoup d'enfants auront encore. C'était fabuleux. Dans les cuisines de Chenonceau, une mère (russe, je crois) qui portait son enfant dans ses bras, répétait sans cesse des mots qui se rapprochaient de "princesse", "magnifique", "waw" à la vue des trois jeunes filles. L'enfant, qui était un garçon, était tout aussi émerveillé que sa mère - comme quoi, pas besoin d'être une "fille" pour adorer les princesses. Je fut éblouie, quant à moi, par cette aisance de la part des filles, qui se comportèrent comme de vraies princesses de dessin animé ; l'une d'entre elles offrit un baiser sur le front du garçon.

Ces trois filles réalisaient très probablement un de leurs rêves, et en offrait des dizaines à tous les touristes qu'elles croisaient.

Je me suis aussi longuement arrêtée dans les jardins de Chenonceau. Ces jardins, parfaitement taillés, sont très représentatifs de la royauté. Mais ils sont aussi très beaux, et eux-mêmes remplis d'histoire. Je me suis plu à rechercher les défauts de symétrie dans ces jardins entretenus chaque jour. Je me suis demandée quel effet ça faisait de se réveiller chaque matin dans des draps en soie et de voir tous les jours de tels jardins à travers sa fenêtre. Peut-on s'en lasser ? Peut-on, avec le temps, se lasser de jardins pareils, de châteaux si majestueux, se lasser de tout ?

Très probablement. Avec le temps, on se lasse de tout. Mais pour moi, le voyage n'a pas été assez long pour que je me lasse de ce souvenir.

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Enfin un article dans le Carnet de Voyage ; on n'y croyait plus. Je ne sais pas trop quoi en penser, j'admets. Si vous avez des conseils/remarques, n'hésitez pas !

Encore merci pour tous vos retours sur les précédents articles, ainsi que vos partages : le blog a dépassé les 1000 vues, c'est incroyable ! Merci !

Publié dans Carnet de Voyage

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