On the road

Publié le par Shinka

"All i want is an open heart on an open road."
"All i want is an open heart on an open road."

Dernièrement, je me suis rendue compte qu'une grande partie des plus beaux voyages se passait sur la route, pendant le trajet, alors qu'on regarde distraitement à travers la fenêtre en se demandant si cet endroit a toujours été aussi beau.

J'adore les trajets en voiture. On peut tout faire ! Dormir, écouter les plus grands classiques de la musique ou bien des nouveautés qui nous transcendent, profiter de la vue, discuter avec ceux qui voyagent à nos côtés,... On peut s'isoler ou se sociabiliser, comme bon nous semble.

Peu importe le temps, chaque paysage, chaque village, chaque ville a un charme à la lisière de l'hypnotisant. Peu importe qu'on soit en voiture ou train, à pied ou à vélo, admirer le paysage est fascinant. Quant il pleut, j'ai envie de sentir le goudron se tremper, de voir la verdure se griser, d'admirer l'avalasse ruiner les brushings des gentes grimaudes qui courent s'abriter. Lorsque le soleil prend place, j'ai envie de me remettre au sport, d'entamer une randonnée en montagne, de respirer de l'air pur, de parler fort, de sourire à tout va, de monter sur le toit d'un immeuble pour admirer la vue de la ville ensoleillée.

J'ai envie de prendre la route, de partir un peu n'importe où, aussi loin que je peux. J'ai envie d'apprendre à conduire, pour aller où bon me semblerait. Parcourir les routes de tout le pays, peut-être même de l'Europe. Admirer des tas de paysages différents, passer au travers des grandes villes, s'arrêtant dans les petits villages. Conduire, ça doit être quand même sacrément magnifique.

Malgré tout, conduire me fait peur.

J'ai peur, non seulement des gens, qui ne sont pas toujours très responsables, mais aussi du principe même de conduire. Et si conduire retirait leurs charmes aux paysages ? Aux plaisirs de la contemplation ? Après tout, quand on conduit, il faut être attentif à pleins de choses ; les signalisations, les routes, les automobilistes, les piétons, les animaux sauvages en quête de suicide, les escargots, le vent, les camions, les musiques qui passent à la radio,... Si en plus on se permet d'admirer le paysage, je ne donne pas cher de notre peau. J'ai peur que cette vision de rêve qu'il me reste de mes longs trajets en voiture ne soit altérée par cette course perpétuelle qu'est la conduite.

Quoique.

En y réfléchissant avec un peu de recul, cette peur est assez stupide en soi, puisque si le paysage nous inspire vraiment, on s'arrête sur l'accotement, sur un trottoir ou non loin, et on admire. Si on voyage pour la beauté du paysage, on n'est pas pressés. On peut bien prendre quelques minutes pour profiter.

Après tout, ne voyage-t-on pas pour prendre le temps d'admirer les choses ?

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Une petite rubrique qui se rajoute au deux autres, qui servira à combler un peu les jours où je n'aurai pas pu écrire de Traité de Logique ou en attendant les comptes rendus du Carnet de Voyages ~

Merci beaucoup pour les retours positifs sur le précédent article, ça motive à fond ! J'espère ne pas vous décevoir dans les prochains !

Publié dans Daydream

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